Le test de niveau 3 de Suhaila représente une HUUUUUUUUUGGGGEEEE quantité de travail (ainsi que celui de Jamila) !!!! Damned…
Il suffit de jeter un coup d’œil sur son site web :
Suhaila Niveau 3
Jamila Niveau 3

N’ayez pas peur : tout est possible et vous avez le temps !
Et comme le dit Suhaila : « il n’est pas nécessaire que ce soit parfait… il faut juste que ce soit fait ».
A propos de cette citation… Je mets LOOOOOOOOOOOOTTTTTTTTT à faire chaque chose parce que je ne suis jamais satisfaite de ce que je fais, je doute toujours de moi (oui, c’est le temps de la psychologie 😉 ), je pense toujours que c’est incomplet…. En bref : Je suis un perfectionniste qui doute fortement de la qualité de mon propre travail (argggg).

Parce que je suis complètement folle, je me prépare pour les deux tests cet été… Suhaila Niveau 3 certainement, Jamila Niveau 3, nous verrons !

Les thèmes des projets sont variés : anatomie, chorégraphie, psychologie, créativité… et musique.

Voici quelques mots sur cette étrange relation entre la musique et moi.
Tout d’abord, nous étions totalement étrangers l’un à l’autre…
Puis les premiers mots arrivent et nous commençons à nous découvrir…
Et maintenant, c’est mon amant…

Pour être très sincère, jusqu’à il y a presque 2 ans, je n’étais pas vraiment attiré par la musique classique, qu’elle soit occidentale ou moyen-orientale. Je n’avais pas l’habitude d’en écouter beaucoup ; au contraire, j’étais plus orientée vers les musiques modernes, pop, courtes, sans trop de difficultés.

En réfléchissant au projet sur la musique, je pense que
* Les grands classiques du western m’ont rappelé mon enfance lorsque j’osais et écoutais mon grand père jouer en lisant ses vieilles partitions sur son piano. Je l’admirais du plus profond de mon âme et j’aurais aimé pouvoir lire et jouer ces notes de musique avec autant d’aisance que lui.
* La musique classique orientale m’a semblé compliquée, longue et trop éloignée de mes morceaux habituels. C’était un monde totalement étranger pour moi, avec ses codes, son langage et ses chanteurs, compositeurs inconnus jusqu’alors.

Dans le passé, lorsque j’entendais quelqu’un dire qu’elle était tombée amoureuse des grandes compositions, j’avais du mal à le comprendre en voyant celles-ci désaffectées et dépourvues d’intérêt. Pour moi, ils se ressemblaient tous. C’est donc avec beaucoup d’appréhension et de doute que j’ai commencé à les écouter, un peu forcée par mon premier atelier SL3 en janvier 2016. Il m’a fallu du temps pour me familiariser avec les époques, les compositeurs et les chanteurs.

Mon premier exercice chorégraphique a été désastreux : j’ai eu beaucoup de mal à le réaliser, ne sachant pas comment le prendre avec un mouvement derrière l’autre sans vraiment faire attention à tous les détails de la pièce choisie. Il n’y avait pas de véritable parallèle entre les paroles et les instruments. En y repensant, je me suis rendu compte que c’était très académique et plat, sans réelle intention ou émotion. Je suis sortie de cet exercice pleine de doutes, ne sachant pas si je serai un jour capable émotionnellement de me plonger dans l’exercice.

Je ne suis pas du genre à baisser les bras mais plutôt à chercher la solution. Face à l’immensité de ces pièces, je ne savais pas par où commencer. Peu importe où j’ai commencé, je me suis toujours sentie perdue. Le plus simple a donc été de suivre la liste des titres recommandés et de les écouter de plus en plus en essayant de m’intéresser de plus en plus. Si d’autres peuvent trouver du plaisir à les connaître, pourquoi pas moi ?

Ce travail a commencé avant même que je ne doive faire ce travail sur la musique, mais je n’avais pas vraiment de cadre de référence. Dans mon apprentissage – quel que soit le domaine – avoir un cadre est pour moi un élément primordial. Le cours de Yale a donc été un élément décisif dans ma relation avec la musique classique, qu’elle soit occidentale ou orientale. J’avais enfin trouvé une porte pour entrer dans ce monde inconnu et complexe mais qui faisait partie de mon voyage. Jusqu’alors, je me contentais, pour chaque nouvelle chanson, de rechercher les paroles, le compositeur et l’interprète. Mais absolument rien sur le style, les instruments, la construction du morceau choisi.

La première difficulté a été d’accepter de me replonger dans cet univers musical si cher à mon grand-père, de réaliser combien le temps a passé sans y penser. La seule chose que j’avais gardée de lui était son piano, sans vraiment savoir si j’en ferais quelque chose un jour. Dommage que je n’aie pas conservé ses précieuses notes. Depuis la naissance de ma fille, j’ai toujours espéré qu’elle y joue un jour, mais je n’ai jamais imaginé une seule seconde l’approcher pour y jouer moi-même.

Comme prévu, j’ai écouté attentivement les 3 premières leçons, prenant des notes, répondant au quizz et redécouvrant peu à peu ces morceaux familiers. La connexion était établie : mon âme d’enfant était heureuse de les entendre, mon âme d’adulte voulait les comprendre. J’ai donc décidé que même si la préparation de l’examen me prenait du temps, j’allais prendre le temps d’aller jusqu’au bout de ce programme et pourquoi pas d’obtenir le certificat.

Suivre ce programme a vraiment enrichi ma danse et ma compréhension de la musique. Faire le parallèle avec les pièces orientales me permet de les apprécier à leur juste valeur et de les découvrir sous un angle différent à chaque nouvelle écoute.

Attendez la suite dans un prochain billet :-)… sur la comparaison entre la musique occidentale et la musique orientale !